Les étudiants autistes de haut niveau comme les étudiants Asperger ont une intelligence normale ou supérieure à la moyenne. Ils sont tous à fait capables d'entreprendre et de réussir des études secondaires puis supérieures si quelques adaptations sont mises en place.

On estime que les troubles dys touchent en moyenne un enfant par classe et plus de 5% de la population française est concernée par au moins un trouble dys. Des aménagements existent pour permettre aux étudiants de compenser les difficultés engendrées (concentration, aisance orale, orthographe, ...)

En cas de comportements ou propos inappropriés (tutoiement, geste d'affection, ...), il convient de marquer les limites en recadrant l'étudiant notamment par un rappel des codes sociaux et éventuellement du règlement intérieur de l'Université.

Les maladies invalidantes figurent bien dans la définition du handicap de l'OMS et regroupent toutes les maladies respiratoires, digestives, parasitaires, infectieuses, momentanées, permanentes ou évolutives. Les personnes atteintes de maladies invalidantes sont en situation de handicap et bénéficient des mêmes droits.

Handicap mental et handicap psychique sont souvent confondus et sont pourtant tout à fait différents. Le handicap mental est une perturbation et une détérioration des fonctions cognitives. Or, dans le cas du handicap psychique, il n'y a pas de déficience intellectuelle permanente mais plutôt une difficulté à mettre en œuvre les capacités intellectuelles qui engendre un handicap comportemental et affectif caractéristique. Le handicap mental est permanent et donc très peu médicalisé. Le handicap psychique est variable, il demande une prise médicamenteuse indispensable assez importante pour réguler le degré de variabilité de la maladie.

La place la plus proche de l'entrée aidera peut-être un étudiant aveugle mais pourrait être une gêne pour un étudiant malvoyant. En France, on compte environ 200 000 aveugles ou malvoyants profonds et plus de 900 000 malvoyants moyens. Il est donc important que les étudiants déficients visuels choisissent la place qui est la plus pratique pour leur stratégie de compensation. Certains auront besoin d'être à proximité d'une prise électrique pour utiliser un appareil spécifique, d'autres tout au fond de la salle, à droite ou à gauche en fonction des spécificités de leur handicap.

Il est préférable, avant de prendre le bras de l'étudiant pour le guider, de lui demander au préalable s'il a besoin d'aide.

En cas de problème de gestion des salles, de temps d'épreuve trop long, des solutions au cas par cas peuvent être étudiées. Il est possible de réduire le nombre de questions afin que les mêmes compétences soient évaluées avec moins de questions.

La demande de RQTH se fait auprès de la MDPH du département. Elle permet de bénéficier de dispositifs spécifiques d'aide à la recherche d'emploi, d'aménagements d'un poste de travail, d'un accès à la fonction publique par concours aménagé, ... Les démarches sont longues aussi, nous vous incitons à orienter les étudiants concernés vers la MDPH.

L'aménagement des études n'est pas une obligation légale contrairement à l'aménagement des examens. Néanmoins, cette égalité des chances est assurée au sein de l'Université de Lille grâce à la politique volontariste et dynamique menée par l'établissement qui dépasse le cadre de ses obligations légales.

Certains étudiants ayant déjà mis en place des moyens de compensation suffisamment efficaces ne ressentent aucun besoin de parler de leur situation. Pour les étudiants ayant besoin d'aménagements spécifiques, le BVE&H est le point d'entrée. Les enseignants informés par l'étudiant d'une situation de handicap sont invités à la plus grande discrétion et confidentialité. Le BVE&H se tient à la disposition de tous les personnels qui auraient besoin de conseils ou d'informations pour optimiser l'accompagnement universitaire d'un étudiant.